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En hommage à Banzaï

18 septembre 2016 | Actualités de l'association

Les Chachous sont tristes cette semaine, Banzaï est partie sur l’autre rive 😢😢

Tu manques Banzaï

Nous t’aimons

Très bel hommage de sa maman à lire ci-dessous

 

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Banzaï

Quand on t’a eu, tu étais un chaton… et nous étions des grands enfants.
Tu as été notre première grande responsabilité.
Tu fus le premier lien qui unirait notre famille.
Lorsque nous t’avons accueilli, j’étais certaine que tu serais craintive et que tu passerais la première nuit cachée sous le buffet. J’avais tord, tu nous as adopté aussi vite que nous t’avons aimé.
Tu n’aurais pas du dormir avec nous mais je n’ai pas résister à tes beaux yeux. C’est là que j’ai su que je t’aimerai toujours.

Nous avons grandi ensemble.
Il était écrit que nous serions une famille à chats, et ce, grâce à toi.
Nous avons accueilli encore 4 amis depuis ton arrivée : Mini, Pikachu, Cristalline puis Tonnerre. Tu ne nous en as jamais voulu et tu ne leurs en as pas tenus rigueur, bien que le dernier arrivé ne fut pas du tout ton ami…

Toujours câline, à la recherche de notre affection, tu ronronnais si fort, il suffisait de te regarder pour que tu démarres… chat de fainéants, tu me rapportais les élastiques en laine pour que je te les lance à nouveau, tout comme l’alu des Ferrero Rocher que tu m’incitais à manger, ruinant mes régimes.
Chien dans un corps de chat… tu aboyais après les oiseaux à travers les fenêtres, tu venais dès qu’on t’appelait.

Tu n’arrivais pas à rentrer tes griffes, on aurait dit des talons aiguilles sur le parquet, on t’a renommée Volverine, notre Panthère de jardin.

Chat de luxe, les crevettes te faisaient saliver comme jamais et pourtant, celles qu’on a oublié dans l’entrée un 25 décembre alors que nous étions invités n’avaient pas disparues à notre retour.

Nous avons eu des enfants, j’ai toujours eu confiance en toi, tu ne les as jamais ne serait-ce que menacé. Tu attendais patiemment qu’ils arrêtent de t’embrasser ou te gratouiller pour partir. Leur présence ne t’a pas éloignée et tu les as adopté eux aussi.

Oh mais tu n’as pas toujours été parfaite, comme nous n’avons pas toujours été des maîtres parfaits. Tu nous as appris à vivre sans tapis ou paillasson, tu nous as enseigné l’art de ne pas laisser traîner nos vêtements au sol, tout comme les sacs plastiques, au risque d’y trouver une flaque de ton pipi.
Tu nous as offert tes étrons juste derrière la porte d’entrée, à nous le bonheur de les écraser et étaler sous la porte ou avec nos chaussures en rentrant.

Ninja-cat super-entraînée, tu nous faisais sursauter en grimpant aux murs, effondrant le sapin de Noël, arrachant les rideaux et leurs tringles ! En finissant par les baptiser de pipi.

Et nous avons vieilli ensemble. Tes poils noirs ont roussis, tes moustaches ont blanchies.
Il y a eu une verrue, devenue une tumeur, devenue la douleur. Nous avons donc choisi de t’accompagner jusqu’à ton dernier souffle que l’on te souhaitait paisible et entouré de notre amour.

J’entends déjà les bien-pensants : ce n’est qu’un chat, passe à autre choses.
Et ils ont raison, on s’en remettra. Mais j’avais envie de te rendre hommage et te témoigner mon profond respect.

Merci d’avoir été dans nos vies.
Je t’aime ma fifille. Dors bien.